Page personnelle de Christophe Voisin

Professeur à l'Université Paris Diderot (Paris 7),
Chercheur au laboratoire Pierre Aigrain du Département de Physique de l'Ecole Normale Supérieure.



Coordonnées :

Laboratoire Pierre Aigrain
Ecole Normale Supérieure
24 rue Lhomond
F-75005 Paris
tel : +33 1 44 32 38 45
fax : +33 1 44 32 38 40
christophe.voisin at lpa.ens.fr
Bureau : D15
Labo : R18/GH14 (3364/3855)


Curriculum Vitae

Activités de recherche

Mon travail de recherche porte de façon générale sur les propriétés optiques de nanostructures. Structure électronique, effets du confinement, phénomènes de décohérence et dynamique des interactions électroniques sont abordés avec les techniques de (micro-)photoluminescence, spectroscopies Raman et Rayleigh et spectroscopie non linéaire pompe-sonde femtoseconde, pour laquelle j'ai développé un amplificateur paramétrique optique (OPA).
Le thème récurrent de ces diverses études est de proposer des méthodes expérimentales innovantes pour distinguer ce qui, dans la réponse optique de nano-objets, est de nature intrinsèque (lié au matériau ou au confinement quantique) de ce qui est dû aux interactions (volontaires ou subies) avec l'environnement. Cette problématique est tout à fait centrale en nanosciences puisque la caractéristique des nano-objets est de présenter un fort rapport surface/volume. Elle concerne à la fois des aspects fondamentaux, puisque l'interaction avec l'environnement qui se manifeste sur de vastes échelles de temps et d'énergie peut parfois masquer les effets intrinsèques recherchés, mais est aussi cruciale pour les applications puisque tout nano-objet ne se conçoit qu'incorporé à une matrice.
Même si mes travaux de recherche sont essentiellement centrés sur les nanotubes de carbone depuis quelques années, j'ai eu l'occasion dans mes recherches antérieures d'aborder une grande variété de matériaux et de types de confinement nanométrique. L'optique est une technique de choix pour l'étude des semi-conducteurs et j'ai pu les étudier dans des configurations uni-dimensionnelles (nanotubes de carbone) et zero-dimensionnelle (boîtes quantiques). Nous avons développé des expériences de pointe combinant hautes résolutions spatiales (à l'échelle de l'objet unique) et spectrale pour étudier les effets de décohérence et de recombinaison non-radiative qui sont les deux paramètres limitants pour la plupart des applications potentielles (information quantique, matériau actif pour lasers...) de ces nano-objets.
Les techniques optiques sont moins connues pour l'étude des métaux, mais elles se révèlent cependant très performantes pour étudier la dynamique des interactions électroniques. J'ai pu mener ce type d'études pendant ma thèse sur des systèmes confinés dans les trois directions (nanoparticules de métaux nobles) pour expliquer l'effet du confinement et de l'environnement sur les dynamiques électroniques et vibrationnelles. J'ai aussi étudié les systèmes métalliques ferro-magnétiques dans leur version bidimensionnelle dans le cadre d'un travail sur la dynamique photo-induite ultra-rapide d'aimantation.
Les détails sur mes travaux de recherches actuels sont disponibles sur la page web du groupe Optique Cohérente et Non linéaire du LPA.

Activités d'enseignement

Conférences grand public